Selon un nouveau rapport, les charges de travail des centres de données, alimentées par l’essor du cloud computing, ne sont peut-être pas la menace pour le climat que beaucoup craignaient. L’étude, publiée dans la revue Science la semaine dernière, a fait valoir que si l’énergie mondiale des centres de données a augmenté au cours de la dernière décennie, cette croissance est négligeable par rapport à l’augmentation de la charge de travail pendant cette période. Selon la recherche, 2018 a vu l’utilisation mondiale des centres de données épinglée à 205 térawattheures (TWh), représentant environ 1 % de la consommation mondiale d’électricité.
Cela représente une augmentation de 6% par rapport aux chiffres de 2020, mais les instances de calcul du centre de données mondial ont augmenté de 550 % au cours de cette période. Pour parler de la consommation d’énergie par instance de calcul, l’intensité de l’énergie utilisée par les centres de données mondiaux a diminué de 20 % par an depuis 2010.
Une amélioration importante
Le document cite diverses améliorations comme clé de ce changement. Une plus grande virtualisation des serveurs a signifié une multiplication par six des instances de calcul avec seulement une augmentation de 25 % de la consommation d’énergie des serveurs, selon la recherche.
Voici ce qu’est le cloud computing :
Des technologies portuaires plus écoénergétiques, indique le rapport, ont permis de multiplier par 10 le trafic IP des centres de données avec une augmentation «modeste» de la consommation d’énergie des périphériques réseau.
Des initiatives intéressantes
De nombreuses initiatives sont en cours qui montrent comment l’industrie cherche à exploiter les systèmes de refroidissement naturels de la planète pour créer un avenir plus durable. En septembre, SIMEC Atlantis Energy a annoncé son intention de construire un centre de données alimenté par l’océan à Caithness, au large de la côte écossaise.
La société, qui, selon les rapports, est en train de conclure des accords commerciaux pour le site, suit les traces de Microsoft, qui a expérimenté en plaçant un centre de données sous l’eau en 2018 au large des Orcades.