Le Cloud public serait-il un moyen pour VMware d’étendre sa notoriété ? Le PDG de l’entreprise, Pat Gelsinger, en est convaincu. Et grâce à Cross-Cloud et Cloud Fondation, la marque se met en ordre de marche pour devenir la référence dans le domaine des applications traditionnelles et des Cloud privés et publics.
D’après l’éditeur, qui a organisé VMworld à Barcelone, 2 % de l’informatique mondiale était représentée par le cloud public en 2006, contre environ 98 % pour les solutions traditionnelles. À cette époque, l’enseigne assurait la gestion de plus de 28 millions d’applications.
Déresponsabilisation des métiers et shadow it
Selon une étude réalisée par The Economist Intelligence Unit, toutes les fonctions seraient en phase de se changer en des services informatiques spécialisés. L’impact ? Les professionnels exploiteraient en moyenne plus de 175 services Saas ou applications, 8 systèmes de sécurité et 8 Cloud différents. Ce secteur s’attend d’ailleurs à ce que la DSI assure le bon fonctionnement de toute cette structure très complexe, pourtant sélectionné et utilisé par eux.
Aucun contrôle n’est fait, alors que la responsabilité est endossée par la DSI. Un effet résultant en quelque sorte du Shadow IT. Mais, l’éditeur entend bien se positionner pour dénouer cette situation.
Les principales armes de l’éditeur
Pour atteindre ses objectifs, VMware a procédé à des grands remaniements pour optimiser sa stratégie de SDDC ou Software defined datacenter. Avec le lancement du VMware Cloud Foundation, il va pouvoir réunir au sein d’un même site la force de calcul du vSphere, la sécurité et le réseau avec NSX ainsi que le stockage avec vSAN.
Tout un ensemble qui sera d’ailleurs géré et supervisé par le système vRealize Suite. Et n’oublions pas VMware integrated OpenStack ou vSphere Integrated Containers, pour s’ouvrir à d’autres environnements et Cloud.