Le Liberté Living-Lab se positionne aujourd’hui comme étant une extension du Player. J’ai pu d’ailleurs assister à l’inauguration à Paris de ce nouveau levier d’innovation. Ce projet a vu le jour grâce à l’association de deux experts dans le domaine du management, à savoir un ancien directeur de la communication interne de SFR et une ancienne administratrice du NUMA.
Les deux associés ont fondé cette structure située dans le quartier du Sentier et la présente comme étant un lieu de travail, de partage ouvert et d’expérimentation pour une innovation technologique sociale et civique.
La mise en place d’une social valley
L’équipe a désormais les clés du Living-Lab en main. D’ailleurs, elle s’y est déjà installée, avec l’accord des propriétaires. Avec eux, il y a d’autres résidents internationaux et français qui sont aussi bien des grands groupes que des start-ups en transformation autour de plusieurs initiatives d’immersion, des citoyens porteurs de projets, des artistes, des chercheurs et des acteurs publics.
L’objectif de la démarche est atteint, puisqu’il avait pour but de fédérer les différentes idées en mode open innovation pour permettre la mise en place d’une « social valley », permettant ainsi l’intégration de la data et du numérique dans divers secteurs comme l’éducation, l’emploi, le fonctionnement de la démocratie et le renouveau associatif.
Le coût de l’open innovation
Il est aujourd’hui essentiel de s’affranchir des frontières entre le public et le privé, sans pour autant s’affranchir des valeurs. Cette tendance connaît un véritable succès en France. D’ailleurs, juste après le Living-Lab, une autre entreprise envisage de construire, en début 2017, son propre fonds de dotation, dans lequel elle versera un tiers de son résultat net financier.
Ses revenus proviennent en l’état à 20 % de la privatisation et de la location d’espaces. Les 80 % restant sont issus des services d’accompagnement offerts aux grands groupes pour finaliser à temps leurs projets.