La démocratisation de la mobilité oblige les DSI à considérer ces équipements, notamment dans la gestion de leur parc. Les risques relatifs à ces usages nécessitent la mise en place d’une stratégie de sécurité multi-facettes.
En général, les smartphones et les tablettes sont utilisés par les commerciaux. Un constat qui requiert la prise en compte de tous les aspects liés à l’administration de ces appareils mobiles. L’évolution de la mobilité change la donne en termes de gestion de parc. Cette démocratisation d’utilisation de tablettes ou de smartphones par les professionnels accroit partiellement l’exposition au risque des terminaux eux-mêmes. La tâche la plus complexe reste la mise en place d’un curseur entre les autorisations indispensables et la sécurité nécessaire pour une utilisation personnelle.
Une flotte plus homogène
Outre le BYOD (Bring Your Own Device), la complexité de cette prise en compte découle des couches système utilisées et la diversité des fabricants. Le nombre de versions d’Android surtout et leur sécurisation.
Il est de mise de déterminer une stratégie globale adaptée, avant le choix des outils. Tout d’abord, proposer aux usagers une sélection de terminaux supportés, grâce à un programme de CYOD (Chose Your Own Device), avec une prise en charge totale ou partielle du coût de l’équipement par la société. Pour le choix de l’outil, il faut considérer différents facteurs : son intégration avec les solutions de gestion de parc déjà en place et le support à privilégier.
Sécurisation et gestion des terminaux mobiles
S’il favorise la mise en place des restrictions et des règles, une solution MDM n’assure pas à 100 % la protection des données en cas d’attaques. Pour y faire face, l’idéal serait de coupler le système existant avec des modules de container.
Effectivement, cette alternative permet la prise en main à distance de l’ensemble de la structure. Ainsi, en cas de perte ou de vol, toutes les données professionnelles peuvent être détruites.