La commission européenne a décidé d’investir plus de 450 millions d’euros pour faire face à la cybercriminalité en Europe. D’ailleurs, la France va profiter de cette initiative pour optimiser sa cybersécurité.
Le directeur général de l’Anssi ou Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information, Guillaume Poupard, a évoqué cette décision en indiquant que c’était dans le cadre de l’agenda H2020. Une initiative dédiée à la recherche et au développement en matière de sécurité informatique. La somme injectée dans la cybersécurité s’étale sur cinq ans et d’ailleurs cette directive sera réalisée avec l’appui de différents acteurs privés.
Les plus grandes entreprises seront présentes
Une première réunion a déjà eu lieu concernant le pilotage et la mise en place de stratégies pour pouvoir finaliser rapidement ce projet. Plusieurs acteurs vont assurer la direction de ce projet. On note parmi eux, Thegreenbow, Inria, Airbus Defence and Space ou encore l’Anssi.
Les sujets tourneront autour de la sécurité des objets connectés, des systèmes industriels et des SOC. De nombreuses choses qui n’ont aucun lien avec la bureautique classique. Les sujets concernant la protection des transports connectés, des smarts cities, des avioniques et des voitures seront aussi abordés.
La place des PME dans cette initiative
Outre les grandes structures, les petites et moyennes entreprises pourront également bénéficier des avantages de cette initiative. Environ 29 PME seront concernées par cette enveloppe, dont une société française.
Aujourd’hui, l’Europe est très présente dans le domaine de la cybersécurité, surtout sur le plan réglementaire. La mesure NIS vient d’être adaptée et imposera aux états membres de l’appliquer d’ici les deux prochaines années. La réglementation sur les OIV est déjà acquise et grâce à cette directive, la notion d’opérateurs essentiels sera alors introduite. Les éditeurs et les industriels de la cybersécurité suivent avec attention cette autre opportunité d’affaires.