Le fondateur d’OVH, Octave Klaba, est revenu sur les investissements qu’a réalisés son entreprise pour être un acteur majeur du Cloud, tout en conservant son identité propre. D’ailleurs, sa société se positionne aujourd’hui sur les métiers de la gestion des infrastructures, avec notamment des offres comme le Dedicated Cloud ou les serveurs dédiés.
Sur ces fonctions, leurs concurrents n’ont rien à suggérer aux entreprises. Pourtant, pour les grandes structures, sur la majorité de leurs besoins, le Cloud public est souvent très coûteux. Notons qu’à un moment donné, des groupes comme Dropbox ou Apple sont venus à bout d’Amazon, parce qu’ils avaient besoin de rationaliser les coûts de leur infrastructure.
Un marché en phase de se tourner vers le Cloud hybride
Tous aujourd’hui s’orientent vers ce marché, puisque 90 % des revenus des grandes entreprises ne concernent pas le Cloud. Les besoins de ces dernières sont souvent axés sur des infrastructures privées ou dédiées.
Grâce à un partenariat conclu avec VMware, OVH propose depuis plusieurs années déjà, un Cloud privé vSphere. Cette solution, qui permet l’interconnexion entre les infrastructures de l’entreprise et celles du privé. Cette technologie est déployée au Canada, à Strasbourg et à Roubaix.
Quelle collaboration pour les prochaines années ?
Selon le PDG d’OVH, le marché est en phase de devenir bipolaire, avec d’un côté les intégrateurs et de l’autre les prestataires d’infrastructures. Soulignons que la société vient de signer un accord de partenariat avec Rogers, qui est un opérateur mobile canadien. Ce dernier a d’ailleurs tenté l’aventure seul, en intégrant plus d’une centaine de millions de dollars sur quatre ans. Mais l’investissement n’a pas porté ses fruits.
OVH a confirmé d’autres collaborations dans le futur afin d’étendre leur présence sur le marché. En effet, faire cavalier seul dans le secteur est très risqué surtout pour les jeunes entreprises.