Lorsque le leader du cloud privé se rapproche du leader du cloud public, on est alors face au développement du cloud hybride. Qui l’aurait cru ! Voir un jour ce terme sur la plateforme d’AWS, la solution cloud du numéro 1 mondial de l’e-commerce, Amazon. Un site qui martelait jusqu’à tout récemment que le seul véritable Cloud était celui qu’il proposait.
Cette collaboration a sur le papier, de quoi faire évoluer le Cloud, même s’il est encore trop tôt pour juger de l’efficacité des offres futures. L’accord impose d’ailleurs à VMware l’exploitation de toutes les infrastructures d’AWS pour donner naissance à des configurations hybrides.
Un partenariat de raison
Cette collaboration montre que même pour AWS, l’évolution vers le cloud hybride est devenue une réalité qu’il est important de considérer. Cet accord ressemble d’ailleurs à une alliance de raison entre le leader du cloud public et celui du cloud privé.
Notez qu’une étude réalisée par PAC, a mis en exergue la volonté des entreprises de développer les utilisations du cloud hybride. Ceci, malgré le fait que seul le quart des sociétés françaises opte pour une informatique hybride actuellement.
Une véritable alternative pour AWS
Pour actionner ce rapprochement, les deux entreprises ont dû changer leurs habitudes, et redéfinir leur stratégie. Concernant l’activité Cloud d’Amazon, cet accord autorise un tiers à intégrer un nouvel hyperviseur sur ses architectures dites nues. Sachez qu’AWS se base exclusivement sur ses propres technologies, jusqu’à maintenant. On note en l’occurrence l’utilisation de l’hyperviseur dérivé de Xen.
Cette collaboration avec Amazon va permettre à VMware de sceller les désirs de la société de continuer à œuvrer dans le Cloud public. Désormais lié à AWS, il est fort probable que VMWare stoppe le développement de ses offres de Cloud public.